Je paierai sans discuter mes impôts où la loi et les conventions fiscales entre les pays me diront de les payer, au montant qui sera fixé par ces lois et conventions.
Si je dois partir, ce sera pour un pays que j’aime, et certainement pas en fonction de vagues calculs fiscalistes. (en plus pensionné du public je crois bien que je continuerai d’être imposé en France, devant payer pour ma santé en plus au Brésil)
Quant à échanger un pays gangrené par la technostructure de Bruxelles pour un autre pays tout autant gangrené, sous tutelle de la troïka, je n’en vois pas l’intérêt. Merkel a réussi par la méthode douce à accomplir ce qu’Hitler a tenté par l’horreur: une Europe allemande, avec un euro fixé en fonction des seuls intérêts de l’Allemagne tellement vieillissante qu’elle transforme les pays avoisinants en pourvoyeurs de salariés à très bas prix chez elle, ou en externalisant chez eux ce qu’elle dédaigne faire sur son territoire.
En plus je ne parle pas espagnol, et très mal le portugais du Portugal. Si j’ai mon « cartao de residente » le Brésil m’offrira un territoire à continuer d’explorer, plus grand qu’une vieille Europe rancie dans laquelle ne prolifèrent que des mouvements de haine de l’autre et de repli sur soi